La fête avec Annie Cordy


La Bonne Humeur et la Joie


On fredonne depuis main­te­nant plus de quarante ans les ritour­nelles d'Annie Cordy. Chan­teuse talen­tueuse, dyna­mique et enjouée, c'est autant pour ses textes que pour la téna­cité d'Annie Cordy a être elle-même heureuse que son public l'aime. Elle a d'ailleurs choisi pour devise La Passion fait la force, détour­nant la devise belge L'Union fait la force.
Née en 1928 à Laeken en Belgique, Annie n'a que 8 ans lorsque sa mère l'inscrit à son premier cours de danse. Passion­née de musique dès l'enfance, elle apprend le piano et le solfège et parti­cipe à des galas de bien­fai­sance. Après un enchaî­ne­ment de concours, elle est repé­rée par le direc­teur artis­tique du Lido, et quitte Bruxelles pour Paris en 1950.
Dès 1952, elle élar­git son registre artis­tique en rejoi­gnant Bour­vil et Georges Guétary sur La Route Fleu­rie. Accom­pa­gnant sur scène les plus grands inter­prètes tels que Louis De Funès ou Henri Salva­dor, Annie Cordy conti­nue l'opérette, tout en enre­gis­trant paral­lè­le­ment ses premiers titres person­nels : Fleur Papillon, Léon… Ses efforts et son enthou­siasme se voient vite couron­nés de succès, elle reçoit le Grand Prix de l'Acadé­mie Charles-Cros, et chante pour les fiançailles de Grace Kelly et du prince Rainier III de Monaco.
Annie Cordy était vouée à une carrière inter­na­tio­nale, elle était invi­tée aux Etats-Unis dans de nombreuses salles de concert, et une oppor­tu­nité de comé­die musi­cale lui était parve­nue. Mais par amour pour son mari, elle renon­cera à l'Amérique, ce dernier ne souhai­tant pas y vivre. Annie Cordy conti­nue entre les années 1960 et 1980 à se produire sur scène dans de nombreuses opérettes, Annie Cordy en Deux Actes et 32 tableaux, Nini la Chance… et enre­gistre des tubes qui devien­dront des clas­siques : Tata Yoyo, Cho Ka Ka O


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